mardi 26 juin 2007

A BOULETS...ROUGES !


Après le premier bouquin au vitriol de Besson, un autre de deux journalistes dont je ne sais plus les noms, voilà qu'un nouvel élu socialiste écrit un bouquin "anti-Ségolène".

Voir les détails dans l'article publié par Prof en campagne (lien ci-joint), sous le titre "Dans le bec...", article daté du 24 ou du 25 juin.


Aujourd'hui, j'ai croisé sur le net une "lettre ouverte" d'un secrétaire de section, Alain Wallon (Vous connaissez ? Moi non plus !) à Ségolène lui reprochant ses déclarations sur le SMIC et les 35 H.


Déclarations qu'il convient de nuancer, ce que Ségolène a fait sur son site Désirs d'Avenir (lien ci-joint), et ce que j'avais fait aussi.




Voici la copie du texte que j'avais posté sur divers forums en réponse à quelques aggressions qui avaient suivi les déclarations (qu'il faut avouer un peu maladroites, mais remettre dans un contexte de "bousculade" politique, privée,...)


1) Les 35 H : dans le pacte présidentiel de Ségolène, il était question de progresser au "cas par cas", (selon les secteurs d'activité,...) et non de généraliser vite du jour au lendemain.


2) Le SMIC : le pacte prévoyait –hélas -une nuance, "...le plus tôt possible..." D'accord, c'est imprécis. Mais l'annonce brute des 1500 euros a fait penser à beaucoup de personnes que la mesure serait immédiate, et a interpellé ceux qui gagnaient tout juste ces 1500 euros, et qui ont dit : "Et nous, alors ?" Le pacte présidentiel prévoyait de relever progressivement TOUS les bas salaires, à commencer par le SMIC... Ce qui ne fut -hélas- pas crédible, ce fut sa présentation un peu hâtive par certains.



Ma conclusion :


Trop, çà devient trop gros !...Et çà ressemble à une fameuse manipulation...


Je l'ai écrit sur ce blog il y a...(?) : Ségolène est devenue la "Femme à abattre".

Pourquoi ?


Déjà édité ici !


Voir un résumé dans le commentaire que j'ai posté hier (N° 9 ou 10) sur le blog Prof en campagne, commentaire au message "Dans le bec".

dimanche 17 juin 2007

18 JUIN : UNE CAMPAGNE, UNE EQUIPE...



Désirs d’Avenir a été lancé par Ségolène Royal à la fois dans un objectif de rénovation du PS et de construction d’une société nouvelle, à visage enfin humaniste, par l’instauration de nouvelles pratiques redonnant la parole aux citoyen(ne)s et remettant l’Humain au centre des préoccupations de l’action politique.

Nous avons été très nombreux à adhérer à DA et à nous associer avec beaucoup de conviction et d’énergie à la campagne de Ségolène.

Avant même de connaître les résultats complets des législatives et donc de voir le plan du nouveau paysage politique de la France, nous tenons à confirmer nos engagements.

Des liens d’amitié sont nés dans notre petit « sous-groupe » de bloggeurs, de conseillers techniques, tactiques et documentalistes, installés dans le Nord, le Sud, l’Est, le Centre, l’Ouest et même la Suisse, la Belgique.

Nous avons travaillé pour les valeurs de la gauche (humanisme,…), guidés par le dynamisme et la sincérité de Ségolène qui a su incarner le renouveau dont nous avions besoin.

La « lutte des classes », aujourd’hui, ce n’est plus travailleurs opposés aux « patrons », c’est devenu la spirale infernale du chômage et de la précarité.
Voilà pourquoi le programme de Ségolène, qui n’a eu qu’un seul défaut : être en avance sur son temps ! , a été mal compris d’une partie du public. Il ne s’agit plus de se dresser contre les entreprises, mais de coopérer à leur développement, en « s’appuyant sur les régions pour faire marcher la France », de manière à garantir « du travail pour tous » et « un pouvoir d’achat (logement,…) garanti. »
Un programme humaniste, généreux, clairvoyant et audacieux…Cent propositions cohérentes et complémentaires dont hélas trop peu d’électeurs ont mesuré l’importance capitale…
Un programme aussi d’excellence environnementale, de co-développement avec le Sud,…

Pour nous, l’aventure de la gauche doit se poursuivre avec Ségolène et sur la base de son pacte présidentiel.C’est ainsi que nous affronterons toutes les prochaines échéances…

La TF :

Gérard Eloi, Anis, Brigitte, Corinne, Corriya, Dilou, Emilie, Fanchon, Françoise, Christine, Ghislaine, Jean-Claude, Coralie, Jean-Pierre, Liliane, Laurent, Manou, Marie-Andrée, Michèle, Mylène, Naceur, Nora, Pierre, Patrice, Rabah, Sophie, Chris, Yannick,…

vendredi 15 juin 2007

URGENT !


Dimanche, ce sera terminé.

Nous allons élire 577 députés.
Donc, si mes calculs sont corrects, il "suffit" d'élire 289 députés de gauche pour créer un réel contre-pouvoir face à la soif de pouvoir absolu de Sarkozy (dénoncé aujourd'hui, mais un peu tard! par la presse).
Pourquoi députés de gauche ?
Pour lutter contre les heures sup jusque la retraite repoussée à 7O ans, la franchise soins médicaux, la hausse annoncée de la TVA,...
Plus de renseignements : revoir les billets précédents de ce blog ou de ceux affichés ci-joints, sans oublier ceux inscrits aussi sous le titre "Nouveaux liens..."
Bon vote...ou triste galère

mercredi 13 juin 2007

AUTRES LIENS...

http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/

Ceci est la nouvelle adresse du blog d'Arno.

Autres blogs intéressants, outre ceux ci-joints : revoir le message "Vogue la galère".

17 JUIN : DERNIERE CHANCE...


Une militante socialiste m’écrivait son désarroi à préparer un deuxième tour, quand son candidat avait obtenu 27 %, et l’adversaire 47.
(Et, dans bien des circonscriptions, nous avons un PS qui doit beaucoup « remonter » par rapport au candidat de droite)
Voici ma réponse à ma correspondante :

« C'est vrai que 27-47, çà a l'air insurmontable.Mais tu continues à faire campagne, et c'est admirable !

Lueur d'espoir : il y avait 4O % d'abstentionnistes, donc seulement 60 % de votants.Donc : les 47 % de l'épouvantail d'en face représentent 47 % de 60 %, soit 28 % de la masse de l'électorat.Donc : il suffit à la gauche de ramener aux isoloirs et du bon côté les 40 % d'abstentionnistes.

Un argument parmi d'autres : Sarkozy (au nom de Hallyday, Macias, des parachutes dorés,...) va augmenter la TVA de 5 %, çàd diminuer VOTRE pouvoir d'achat de 5 % sur la consommation courante, sans oublier la franchise sur les soins de santé.

Pour compenser cette baisse vertigineuse du pouvoir d'achat, combien devrez-vous faire d'heures sup jusqu'à votre retraite...repoussée à 70 ans ?

Enfin, si çà vous use plus vite et que vous vous soignez moins souvent, vous mourrez plus vite...et il y aura moins de retraites (ces bouches inutiles à nourrir !) à payer.

Finalement, si Sarkozy est petit par la taille (et la résistance à la vodka), il est grand par le pragmatisme économique (d'ailleurs, Besson -!- écrivait en janvier :
"Sarkozy, c'est la filiale française de la Bush Cie"). Le président a en effet trouvé le moyen radical d'éradiquer le deficit de la sécu : hausse du coût de la vie, diminution des interventions soins de santé, heures sup et augmentation de l'âge de la retraite...

Soyons-en fiers : "Au travail pour la Patrie !"...

Et la dette publique là-dedans : bah ! Laissons çà aux générations futures, çà les occupera dans les banlieues et ailleurs...

A ceux qui refusent hausse de la TVA et de l’âge de la retraite, mais baisse du pouvoir d’achat et de la couverture soins de santé, qui refusent les heures sup qui vont mathématiquement aggraver irrémédiablement le drame du chômage, il reste trois jours et deux demis pour réembarquer à bord du navire de l’humanisme et de la gauche. «
PS : la correspondante, c'est Nora, que certains connaissent bien.
Mais, comme je fais du copié-collé vers d'autres forums, je ne cite son nom qu'ici, entre nous .

lundi 11 juin 2007

11 JUIN...


Désolé, faudra une bonne loupe pour comprendre tout...
Mais je ne maîtrise ni le scanner, ni l'envoi d'images scannées...
Les images ci-contre illustrent le commentaire que j'ai posté aujourd'hui sur le blog de Najat. (Lien ci-joint)
Voici ce message :
Bonjour Najat,Je te félicite sincèrement pour le dynamisme qui reste une de tes qualités essentielles même devant des épreuves difficiles.
J'espère que nous pouvons encore y croire : il y a eu dimanche un taux record de 40 % d'abstentionniste.Ce qui fait que mathématiquement, les "46 %" de l'UMP représentent 27,6 % des électeurs (contre 33 au 1er tour des présidentielles !), les 48 de Perben valant 28,8...Considérons les abstentionnistes comme des indécis ou des résignés...Il "suffirait" pendant la petite semaine qui reste de les convaincre de revenir chez nous massivement, et la gauche en général comme toi à Lyon peut encore passer les 60 % !Soyons donc nombreux à rappeler inlassablement les valeurs de notre programme, et aussi les dérapages, les insuffisances et la dangerosité de l'advesrsaire.
Un exemple : Sarko en première page d'un quotidien belge ce matin (Nord-Eclair, groupe Sud-Presse), avec le texte suivant : "Incroyable : Sarkozy complètement ivre au sommet du G 8. Voir P.43"
Article de D. Lefebvre en p.43, avec en conclusion: "LE SILENCE DES TELES"Chacun jugera de l'état du président français sur cet extrait.
(Extrait video passé à la TV belge et visible sur le net sur YouTube et Daylimotion).
Mais, plus encore que son ébriété, ce qui est intéressant de constater c'est que les chaînes de télé françaises ont fait l'impasse la plus complète sur le petit coup de chaud de Sarko. Etonnant et inquiétant..."(Fin de citation)
Ce soir, sur mon blog,centpenseespourvous.blogs...je vais essayer de scanner l'article, et si j'arrive pas à scanner, je recopie tout !Mes conclusions :
1) Pour une fois, la France est la risée de la Belgique
2) Le journaliste de Sud Presse qualifie cette nouvelle manipulation des medias français en utilisant en fin d'article les adjectifs "étonnant et inquiétant".
Etonnant : une presse ainsi muselée !
Inquiétant : c'est une des caractéristiques de la dictature...

mardi 5 juin 2007

AVEC LE BONJOUR D 'ULYSSE !


Pas de photo de fleur cette fois, mais celle, non pas de ma petite grenouille verte, mais de mon petit "grenouillet".
Comment je sais que c'est un mâle ?
Tout simplement parce qu'il s'appelle Ulysse !
Et pourquoi une photo de ce sympathique amphibien ?
Justement, parce qu'il est sympa et utile...
Contrairement à certains qui nous gouvernent et qui sont antipathiques et nuisibles !
Nouvelle preuve : cet article que j'ai trouvé sur l'Huma, et que je vous transmets en "copié-collé".
D'accord, c'est un peu long, mais çà mérite lecture attentive et diffusion avant dimanche !




événement43 ans de carrière : privé de retraite !
Témoignage . Chômeur en fin de droits, Jean Bordat, qui a commencé à travailler à seize ans, est écarté du droit à la retraite anticipée. Une victime exemplaire de la loi Fillon sur les retraites.
Après quarante-trois ans de carrière, se retrouver soudain, légalement, sans rien : ni statut social, ni droit à des revenus... Voici l’incroyable et véridique histoire de Jean Bordat, victime ordinaire du progrès social selon François Fillon. Carrure solide, allure joviale, et, malgré tout, dans l’adversité, une bonne dose de dynamisme, cet habitant de Colombes (Hauts-de-Seine) a débuté sa vie active à l’âge de seize ans. Il vient de franchir le cap des cinquante-neuf printemps. Il fait donc partie de ces salariés dits à la carrière longue, ayant commencé à trimer à quatorze, quinze ou seize ans. Des femmes et des hommes auxquels la loi Fillon de 2003 portant réforme des retraites a, généreuse, n’est-ce pas, voulu offrir une forme de reconnaissance en leur donnant le droit de « décrocher », avec une pension pleine, avant le seuil des soixante ans. Cela n’avait bien sûr pas échappé à Jean Bordat. C’est donc avec une certaine dose d’espoir qu’il se rend, il y a quelques jours, à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). A priori, ses comptes sont bons : un début de carrière à seize ans, un nombre total de trimestres d’assurance à la CNAV supérieur même à ce qui est exigé...
les années
de chomage
ne comptent pas
Jean Bordat n’a oublié qu’un « détail », quelques petites lignes nichées dans un texte de loi aussi touffu, difficile d’accès, que tant d’autres. Un détail zappé par la communication grand public développée par le gouvernement toutes ces dernières années sur une mesure censée prouver le caractère social, progressiste, d’une réforme perçue par l’opinion, non sans raison, comme régressive. Pour avoir droit au départ anticipé, il ne suffit pas d’avoir accompli une carrière longue. Encore faut-il qu’elle n’ait pas trop subi d’aléas : outre une durée d’assurance à la CNAV, la loi exige en effet un nombre de trimestres « réellement cotisés » par l’intéressé. À ce titre sont exclues, notamment, les périodes de chômage. Le détail qui tue le droit au départ anticipé de Jean Bordat : victime de plusieurs licenciements, sa longue carrière compte en effet 20 trimestres de chômage, qui lui valent, malgré ses 171 trimestres d’assurance au compteur, de descendre sous la barre des trimestres « cotisés » exigés. Un cas, hélas ! pas rare et qui donne à la réforme Fillon un goût de cadeau empoisonné (voir article ci-dessous).
Pour Jean Bordat, la déconvenue ne s’arrête pas là. Il devra donc, on l’a vu, attendre encore près d’un an, de souffler ses soixante bougies, pour bénéficier de sa pension. Et d’ici là ? D’ici là, rien : pas un sou. Vous avez bien lu : après quarante-trois ans de labeur, ce travailleur se retrouve sans aucun droit à revenu. L’explication est dramatiquement simple. Envoyé au chômage une nouvelle fois suite à une fin de contrat à durée déterminée, il a épuisé ses droits à indemnisation le 30 avril dernier. Un temps, il s’est alors pris à espérer bénéficier d’une allocation destinée à permettre aux chômeurs âgés en « fin de droits », n’ayant pas atteint les soixante ans, de faire la jonction avec la retraite : l’allocation équivalent retraite (AER). Espoir vite douché aux ASSEDIC : l’AER est attribuée sous conditions de ressources, et celles du ménage Bordat, qui se résument désormais à la retraite de son épouse, dépassent, de peu, le plafond. En somme, son tort est d’être « marié depuis trente-six ans avec une femme que j’adore et qui a pu obtenir sa pension d’enseignante », témoigne l’intéressé avec un brin d’ironie amère. On comprend qu’il ait modérément goûté la remarque qu’on lui a faite, sur un mode certes léger, à l’ASSEDIC : « Ah ! si vous étiez divorcé... » Jean Bordat a d’autant moins apprécié que, dit-il, « nous devons encore aider financièrement nos trois enfants ». L’aîné vient de faire l’acquisition d’un logement et ne « joint pas les deux bouts ». Le second, avec son salaire et celui de son épouse, n’y parvient pas mieux, entre « loyer, remboursements de crédit et frais de garde d’enfant ». Et le troisième, sa fille, « bac plus quatre et occupant un emploi de standardiste », est encore « hébergée à la maison ».
privé de tout revenu personnel pendant un an
Récapitulons. Au terme d’une longue carrière, menée, notamment, dans le secteur de l’insertion sociale, dans la gestion et dans les ressources humaines, Jean Bordat est aujourd’hui, d’abord, un chômeur, et il juge proches de zéro ses chances de retrouver un poste. « À cinquante-neuf ans, faut pas rêver, alors que l’on va promouvoir des heures supplémentaires » (qui, logiquement, joueront contre l’embauche), remarque-t-il. Pourtant, « Sarkozy va me dire : « au travail le vieux, fini les allocations ! », ajoute-t-il, allusion au discours récurrent du président sur le thème de la « valeur travail », mise en opposition avec la solidarité, qualifiée d’« assistanat », avec les privés d’emploi. « J’ai envoyé de nombreuses candidatures, sans aucun résultat. Engager un vieux alors que le souci est de dégraisser et faire partir le maximum de personnes de cette catégorie d’âge... » Jean Bordat est, en deuxième lieu, un chômeur privé de droit à indemnisation du chômage. C’est enfin un salarié à la longue carrière privé du droit à la retraite. Et voici comment, observe-t-il, « dans la France sarkozyenne, certaines personnes peuvent être privées de revenu personnel pendant un an en toute légalité ».
Visiblement pas du genre à croire en la fatalité de la régression sociale, ce lecteur de l’Humanité, militant associatif, « compagnon de route du PC » après avoir été un temps membre du PS, confie-t-il, a voulu dénoncer ce scandale. Pour lui, conclut-il, « une seule solution : abroger définitivement cette loi (Fillon) et la remplacer par une vraie loi prenant en compte toutes les situations, notamment des femmes ayant élevé leurs enfants, des travailleurs handicapés et en taxant les bénéfices financiers ». Et dans l’immédiat, pour le citoyen Bordat, un seul moyen : « Élire des députés de combat, qui portent les espoirs des citoyens comme ceux nés lors de la Libération en 1945, je veux dire clairement des députés communistes, républicains et citoyens. Et entrer en résistance. »
Yves Housson

Article paru dans l'édition du 2 juin 2007.
Imprimer cet article
PS : l'auteur de cet article invite naturellement à voter PC. J'invite, de manière plus générale, à voter à gauche...et je rappelle que même les Verts (qui ont noté 16/20 le programme de Ségolène) ont le coeur à gauche !
La preuve : mon p'tit Ulysse est...Vert, et il voterait bien entendu PS s'il avait une carte d'électeur! Comment je le sais ? On cause par télépathie !
J'espère qu' un peu plus de 50 % des électeurs auront la clairvoyance de ce brave Ulysse...


A noter : vous inquiétez pas, Ulysse est en pleine nature, et ici dans la petite mare (au jardin) où le chevron flottant (visible en bas à gauche) lui sert à sortir facilement...

lundi 4 juin 2007

MARDI A LYON...


Juste un petit mot pour vous informer d'une activité intéressante.

Mais qui concernera surtout nos amis de la région lyonnaise (Liljana, j'espère recevoir de tes nouvelles pour cette occasion).
Mardi 5 mai, au local de campagne de Najat Vallaud-Belkacem, conférence par Thierry Philip sur le thème : " Système de santé : il y a urgence à élire des députés de l'opposition."
A 20 H, entrée libre, 21, rue Weill, Lyon 6.
Je ne doute pas de l'intérêt de la cvonférence de Thierry...Mais je continue à trouver inadéquat le terme "opposition" !
Si on se réveille suffisamment nombreux, on peut faire une majorité !
Ce sera dur, mais ce sera mieux qu'une opposition !
Il nous reste cinq jours et demi pour convaincre...
Et vaut mieux "Au boulot, camarades", pour gagner que..."Aux larmes, citoyens..." si nous sombrons dans un Etat UMP.

LETTRE D'UN MILITANT


Un militant socialiste de Touraine, Michel Chabriais, vient d'écrire cette lettre, adressée à Besson :
" Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Je m’aperçois que j’ai oublié de vous féliciter pour votre brillant parcours politique durant ces derniers mois.
J’admire la performance que vous avez accomplie. En effet, quitter le staff de la candidate du PS pour passer avec armes et bagages chez l’adversaire déclaré, cela relève d’un exploit unique dans les annales.
J’ai encore dans mes archives les articles tonitruants que vous avez écrits sous la bannière du PS : « Les fariboles de monsieur Sarkozy » (31.01.07) ainsi que « Les propositions de Nicolas Sarkozy, 10 clarifications nécessaires au débat » (08.02.07).
J’espère que vous lui avez dédicacé ces morceaux de bravoure et qu’il les a hautement appréciés.
Monsieur BESSON, cela fait bientôt 40 ans que je m’intéresse à la vie politique de mon pays ; je ne suis qu’un petit secrétaire de section et élu municipal de ma commune, mais je ne me souviens pas d’avoir assisté à une trahison aussi exemplaire que la votre. (il faut dire que vous avez fait des émules depuis).Votre attitude ne va sûrement pas améliorer l’image de nos concitoyens envers le « personnel politique ».
Personnellement, j’ai une certaine éthique de la politique et je n’ai aucune honte de me regarder, devant la glace ; je ne pense pas qu’il en soit de même pour vous.

Michel Chabriais.
PS : j’ai lu que votre fille écrivait des romans ; j’aurais donc une suggestion à lui faire pour son prochain titre :

« L’art de la traîtrise ».





Je n'ai qu'une chose à ajouter : je n'aurais pas employé le mot "art", qui a une trop noble connotation.

J'aurais parlé d'indécence, de magouilles, de corruption...

Ceci dit sans vouloir critiquer notre ami Michel : chacun utilise les mots qui tombent sous ses doigts au hasard des claviers...