mercredi 19 août 2009

DE LA PERPENDICULARITE DES PARALLELES





On admet que deux droites verticales sont parallèles. Donc, ne se rencontrent "jamais, sauf à l'infini".
Mais : une verticale est la droite joignant un point au centre de la Terre.
Donc : une verticale tracée au pôle Nord ou Sud va venir rencontrer les verticales tracées en chacun des points de l'Equateur à angle droit !
Il y a donc des droites parallèles qui sont perpendiculaires, et leur "infini" se situe au centre de la Terre. Càd à seulement un peu plus de 6 OOO km. Soit environ deux fois le Tour de France cycliste ! Voilà qui "rapproche" considérablement l'infini.

Considérons maintenant les choses d'un point de vue astronomique. Quand un observateur a réglé le parallélisme de son télescope, les lignes "parallèles" du petit viseur et de la lunette se "rencontrent" à l'étoile observée. Même si c'est l'étoile la plus proche, elle est à trois années-lumière. Ce qui porte cet "autre infini" à 30 000 000 000 000 de km !

Une droite, c'est le plus court chemin entre deux points, mais c'est surtout très long, puisque ça continue à se balader jusqu'à l'infini, et dans les deux sens !
Nous venons de tenter de déterminer une localisation pour ces deux infinis, celui d'en bas et celui d'en haut si notre droite est verticale, ceux de gauche et droite si elle est horizontale.
Représentons cette étude par un schéma et ne donnons qu'un centimètre à la "distance" jusqu'à notre "infini rapproché", celui "d'en bas". Un cm : il est donc bien visible sur notre feuille. Mais l'autre, l'infini d'en haut..., il se baladerait, à la même échelle, à 30 000 km. Donc bien loin de la feuille. Le schéma est raté.

Je ne sais plus si c'est à cause de ce genre de "vision" que l'existence de plusieurs infinis a été mathématiquement démontrée.
Il y a les "petits" infinis, les "dénombrables" je crois, c'est la famille des aleph.
Il y a les plus grands, les non dénombrables, qu'on pourrait qualifier d'inombrables, c'est la famille des omega.

Voilà qui change (encore une fois) de la politique.
Mais ce n'est pas forcément plus amusant.

mercredi 12 août 2009

PARABOLE D'ANARCHISTE











L’histoire s’est passée dans un grand pays, bordé de mers et océan, et qui fut jadis prospère.
Mais cette prospérité a été anéantie par un régime capitaliste intégriste. Les grands prêtres de l’Eglise Carlyle avaient réduit à la misère les troupeaux d’esclaves et de plébéiens .


Un jour, parce que les caisses du Temple étaient vides, l’un de ces grands prêtres initia une taxe carbone, la taxe sur le droit de respirer. Taxe justifiée par le fait que les personnes qui respirent absorbent de l’oxygène et rejettent du gaz carbonique, ce qui pollue et peut avoir des conséquences dramatiques.


Refusant de payer cette taxe, un esclave anarchiste s’est mis immédiatement en grève de la respiration. Evidemment, il en est mort. Ce qui a fait peur aux autres esclaves. Lesquels se sont mis à travailler plus en espérant gagner plus. Mais en se fatiguant plus, ils respiraient plus, et polluaient plus !
Et ce qui devait arriver arriva : la pollution a fait péter la couche d’ozone. Ce qui a provoqué la catastrophe : un tsunami gigantesque a englouti le grand pays en une seule nuit…


C’est l’histoire de l’Atlantide.


On vient d’en retrouver quelques vestiges, à quelques milliers de mètres sous les eaux. Ces vestiges sont de très grandes pierres levées, comme les dolmens et menhirs que nous voyons encore aujourd’hui çà et là. Les scientifiques en ont donc conclu que le poids des pierres avait fait basculer le grand pays !

C’est comme ça qu’on déguise l’Histoire.
Mais l’Histoire est hélas un éternel recommencement.
( J'espère donc que vous savez nager )