Victoire d'Alexis Tsipras dimanche dernier en Grèce. Et annonce cette semaine de l'édition du Nouveau Manifeste des Economistes Atterrés. Enfin un vrai déclic pour faire basculer dans le bon sens ce vieux monde pourrissant d'iniquité ?
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(copie de mon post dur Docti)
Avec la
victoire d'Alexis Tsipras en Grèce, les Economistes Atterrés publient un
nouveau Manifeste. Tout un symbole...il suffira peut-être que Tsipras prenne pour
caps quelques-uns des objectifs des Atterrés pour mettre au point une stratégie
capable de transformer la vieille europe pourrissante en modèle
socio-économique capable de générer un nouvel humanisme. De manière à mettre
définitivement dans les poubelles de l'Histoire le Nouvel ordre mondial (qui
m'a toujours plutôt fait penser à un Désordre nouveau) initié dans les années
50-60 par la secte Bilderberg.
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Les Atterrés veulent, comme le peuple grec, changer l'Europe :
27 Janvier 2015 par Les Économistes
Atterrés
Nous saluons le choix du peuple grec qui a accordé
la victoire à un parti dont l'engagement est de sortir le pays de l'austérité
et de changer les orientations européennes.
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Leur Nouveau Manifeste est édité :
18 Janvier 2015 par Les Économistes
Atterrés
Notre Nouveau Manifeste est édité par Les Liens qui
libèrent, sortie le 21 janvier 2015.
Quelques extraits de l'introduction:
"Déclenchée par la faillite retentissante
des pratiques financières spéculatives, la crise qui s’est ouverte en 2007 a
révélé au monde les turpitudes de la finance dérégulée et les impasses du
néolibéralisme. Au plus fort de la tempête, les États sont intervenus. Mais ils
en sont restés aux premiers secours, le sauvetage des banques et les plans de
relance. Ils ne se sont pas attaqués aux racines de la crise : la finance
libéralisée, la mondialisation débridée, la fuite en avant productiviste et le
creusement des inégalités. Par un de ces tours de force idéologiques dont ils
ont le secret, les chantres du néolibéralisme ont imputé la crise globale aux
dépenses publiques excessives, à un État social trop généreux et à des entraves
à la concurrence sur des marchés jamais assez libéralisés. Passées sous
silence, les innombrables largesses accordées aux riches, les niches, la fraude
et l’évasion fiscales qui ont rongé les recettes publiques et creusé les
déficits publics. Omis, le soutien des banques à la spéculation financière.
Oubliée, la prise en charge de dettes privées colossales par les États appelés
à la rescousse d’un système bancaire défaillant parce que spéculateur. Gommés,
les effets délétères des traités européens. Niée, la difficulté à expliquer la
montée du chômage par le coût du travail alors que les salaires sont comprimés
depuis longtemps. Il fallait aller plus loin dans l’application d’un modèle qui
venait pourtant de plonger le monde dans la pire crise du capitalisme depuis
les années 1930.
Notre premier manifeste avait donné l’alerte en
2010 : la poursuite et l’approfondissement des politiques néolibérales
conduiraient à des régressions sans fin. Nous y sommes. Une crise majeure s’est
installée et n’en finit pas de produire ses effets...
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Pour découvrir l'ensemble des publications (quinze
chantiers pour une société sobre, égalitaire et solidaire : écologie,
gouvernance des entreprises, protection sociale, régulation des banques et de
la finance,...) :