vendredi 23 janvier 2015

DIMANCHE...




Ce dimanche 25 janvier, la Grèce va voter.
Si Alexis Tsipras obtient la majorité absolue, il a promis d'attaquer sérieusement la finance malhonnête et mortifère qui a étouffé son pays, et aussi le reste de l'Europe et du monde.

Obtiendra-t-il cette majorité ? Et, si oui, son bras de fer sera-t-il démesurément inégal ?

Qui vivra verra :





lundi 19 janvier 2015

DéFLATION, DANGER ? POUR QUI ?




Le monde politico-économique de l’UE (et aussi d’ailleurs dans le monde), n’arrête pas de nous mettre en garde contre la déflation. Qui pourrait engendrer tous les maux. Comme si on n’en subissait pas déjà assez, de maux.
Tentons d’examiner  cette déflation, pour tenter de voir en quoi elle serait plus vénéneuse que l’inflation.
Mais considérons aussi l’inflation, puisque nous la subissons depuis des dizaines d’années. Inflation = augmentation des prix, déflation = le contraire, çàd diminution des prix. Les prix augmentent, les salaires aussi, et donc la richesse aussi, dit-on parfois.
Mais quand se pointe la déflation, l’augmentation des salaires un peu parallèle à celle des prix semble ne plus suffire, parce que des économistes proposent de renflouer les « ménages » (partout dans le monde ? Ils ne le disent pas dans la chanson) :


Bref, puisque l’inflation doit faire battre en retraite la déflation, faut faire tourner la planche à billets encore plus vite que celle des billets de monopoly !
Un détail qui a pourtant son importance : l’argent est une marchandise intermédiaire. Puisque pour remplacer le troc, on a inventé le fric, qui permet d’acheter toute marchandise. Inflation-déflation = + et - pour biens et services, donc pour le pognon aussi. Donc, inflation = réévaluation de la monnaie. (A part les banques, qui en a vu la couleur ?), déflation = dévaluation…Là, hélas, on risquera d’en voir la couleur. Mais avec un peu de chance moins encore que les banques :


Extrait important :

‘Pire encore : par la dilution du pouvoir d'achat de la masse monétaire existante dans une masse monétaire accrue, l'inflation est un impôt sur la détention de monnaie, au profit de l'émetteur de monnaie ; la déflation a l'effet rigoureusement inverse : le pouvoir d'achat de la masse monétaire existante s'accroit, et l'émetteur de monnaie perd une ressource importante, ce qui réduit son pouvoir d'influence »

On remarque notamment que l’émetteur de monnaie perd une ressource importante, ce qui réduit son pouvoir d’influence.

Je rappelle que cet émetteur de monnaies = les banques privées, depuis la loi scélérate Giscard-Pompom-Rothshild de 1973, loi devenue art 123 du traité de Maastricht.



Encore un peu d’huile sur ce feu :

Bref, on va conclure. Ou au moins tenter.

A mon avis, faut déflater, tout coûtera moins cher.
Et ceux qui y perdront, ce sont les 80 plus riches du monde (lien tout juste ci-dessus) et aussi les banquiers véreux (style Goldman Sachs) et leurs complices des agences de notation.

Mais s’il n’y a que des salopards qui sombrent, pourquoi donc les politiques craignent-ils à ce point une bonne petite déflation ?

Sont inféodés aux vampires de la finance, et donc z’aimeraient mieux les bonnes déflagrations, sans doute ?



lundi 12 janvier 2015

CHARLIE...




Des millions de personnes dans les rues en France. Des dizaines ou des centaines de milliers partout dans le monde. En hommage aux victimes des massacres à Paris, et pour opposer en nombre l'humanisme à la barbarie.

Des gens émus mais sereins, et surtout déterminés.

Leur unanime conviction, leur calme et leur force tranquille m'ont rappelé cette pensée de Werber, qu'il a mise dans la bouche de Marilyn Monroe, en plein paradis dans sa trilogie "Nous les dieux" :

"L'amour pour épée, l'humour pour bouclier".

Quant à Charline Vanhoenacker, elle a choisi  l'humour pour épée :


Et ça lui va très bien !




dimanche 4 janvier 2015

ALEXIS TSIPRAS, DERNIERE CHANCE POUR L'EUROPE ?



Le parti d'extrême gauche d'Alexis Tsipras est favori des prochaines élections législatives du 25 janvier.
Avec un programme de "revision" de la dette qui fait criser Mme Merkel !
Pourtant, cette nouvelle "dame de fer" devrait tenir compte des chiffres :

-la dette publique des pays de l'UE est de 11 000 milliards d'euros, soit une moyenne de 22 000 euros/habitant :


Extrait :

"Liste des dettes par États[modifier | modifier le code]

Sauf indication contraire, les données par pays sont des moyennes pour l’année 2013. Les chiffres peuvent varier selon les définitions de la dette publique ; la définition est celle du CIA World Factbook[3].
Les données publiées étant en dollar américain, la conversion a été faite pour un taux moyen de 1,4 $/€.
La dette européenne s'élève, en juin 2014, à plus de 11 000 milliards d'euros, soit environs 90% du PIB nominal de l'Union européenne."

On remarquera aussi que cette dette par habitant est plus élevée en Allemagne et en France (30 000) que la moyenne européenne :


Conclusion : si on devait rembourser du jour au lendemain cette dette, un foyer européen de 4 personnes, dont deux enfants aux études, devrait payer 88 000 euros. Mais un foyer français de même composition verrait sa facture alourdie à 120 000 euros !
Question 1 : que fait-on de ceux qui n'ont pas cette somme ? Travaux forcés à perpète ?
Question 2 : pourquoi donc le Français est-il surtaxé par rapport à la moyenne ? Serait-ce parce que le plombier français gagne plus que le polonais ?

                                ALEXIS TSIPRAS

Le leader grec d'extrême gauche veut réajuster tout ça dans la justice et la dignité.
Son dernier discours :


Un discours qui n'a pas varié depuis 2013 :


-----------------------------------------

Certains diront que si un pays balaie ses dettes, il a ensuite des problèmes, comme l'Argentine.
A noter que la force de Tsipras, c'est le fait que des élections suivront dans d'autres pays de l'UE (Espagne,...). Donc, le "rebelle" ne sera plus tout seul face à Merckel. Nous entrons dans l'hypothèse espérée des Economistes atterrés : un pays s'attaque au problème, et puis son action fait tache d'huile. (En cette saison, on peut aussi parler d'effet boule de neige).

Certains vont sans doute aussi demander comment  travailler sans que ce soit finalement la population qui trinque ?

Je rappelle qu'il suffit, après avoir aboli le sinistre article 123 du Traité européen, de s'attaquer à la partie illégitime de cette dette colossale qui a transformé l'univers de l'économie et de la production en immense baudruche menaçant à tout moment d'éclater.

En plus du collectif pour un Audit citoyen, je rappelle les propositions des économistes 

-Thomas Picketty (qui dénonce  : " la tendance spontanée à une toujours plus grande concentration de la richesse entre quelques mains " ;
-Olivier Bonfond ("Et si on arrêtait de payer )" ;
-Marc Fiorentino (Faites sauter la banque") ;
-Eric Toussaint ("Bancocratie") ;

...et bien d'autres, dont Etienne Chouard http://etienne.chouard.free.fr/Europe/

NB : je ne partage pas toutes les idées d'Etienne Chouard. Ainsi, j'estime sa démocratie directe tout à fait utopique...
Mais il a la clairvoyance de s'attaquer aussi à l'art. 123 (NB : 104 à Maastricht est devenu 123 à Lisbonne) :
-----------------------------------

"Contrôler notre monnaie

C’est incroyable, vraiment incroyable.
Nos gouvernements ont totalement abandonné la création monétaire aux banques privées.
Nos prétendus "représentants" (par l'art. 104 du traité de Maastricht) ont carrément interdit à l'État de créer lui-même la monnaie dont il a besoin pour financer les services publics.
Et la politique monétaire (dirigée exclusivement contre l'inflation), qui accompagne le sabordage monétaire de l'art. 104, est profondément injuste —favorable aux oisifs et défavorable à ceux qui vivent de leur travail : cette politique monétaire antisociale entraîne à la fois une dette publique exponen-tielle extravagante et un chômage de masse scandaleux.

• Lisez ce petit livre important :
Un livre important : "la dette publique, une affaire rentable"
----------------------------------------

Pour conclure, cette nouvelle démonstration très claire de la nocivité de l'art 123 (Merci Giscard-Pompidou-Rothshild...) :



 .